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Les jeunes lycéens se mettent dans la peau d’entrepreneur.e.s du développement durable !

Photo du rédacteur: Apoyo UrbanoApoyo Urbano

Mercredi 24 mai.


Ce mercredi matin, nous avons retrouvé les lycéens pour un second atelier tourné autour d’études de cas afin d’affiner leurs analyses sur les critères essentielles aux projets de développement durable et de proposer le système économique derrière ces projets.



Durant 45 minutes, par groupes, ils ont lu, débattu et analysé différentes études de cas. Du tourisme équitable, en passant par une mégaporcherie verticale ou encore le recyclage des déchets de construction chaque groupe répondait à des questions lui permettant d’estimer les limites et les bénéfices de ces projets de développement durable ou non.


Voici quelques retours de cette exercice :


Les critères du tourisme équitable les plus importants pour eux sont : avoir l’obligation de manger et d’acheter local dans les lieux touristiques, l’égalité dans l’accès aux voyage grâce à des salaires égaux et des aides de solidarité.

Dans la ville de Lyon, ils proposent différents solutions pour créer un tourisme équitable. La première est de mettre à disposition une aide financière pour les visites des lieux touristiques locaux ou des jobs étudiants dans les fermes locales avec logement ou de recruter les jeunes de la ville comme guides touristiques locaux. La seconde est de créer des évènements sportifs ou de loisirs avec des personnes connues que cela puisse attirer les touristes et habitants. La troisième est de financer les voyages des personnes en difficultés financières dans d’autres villes françaises avec des visites de sites locaux (musées, parc, théâtre, etc.).

A la fin, les résultats de la classe ont été mis en commun ce qui a fait naitre de nombreux débats autour du poids associatifs dans le développement durable, de la consommation de la viande et des repas végétariens dans les services publiques ou encore des déchets industriels. Très intéressés, les jeunes ont avancé leurs arguments.



La cas de la mégaporcherie sur plusieurs étages en Chine, n’est pas passé inaperçu. La classe s’est alors divisé en deux : ceux qui la considère comme une mesure de développement durable car elle permet de nourrir un nombre important de personnes sur un espace restreint (ici une usine-immeuble) et ceux qui considère que le bien-être animal ainsi que la consommation non-stop d’électricité ne permettent pas de faire rentrer ce projet dans le développement durable.



Dans le continuité, les repas végétariens dans les services publiques sont arrivés sur la table.

Alors oui, nous disent ils, l’instauration de cantines locales et responsables dans la métropole de Lyon participe à la lutte contre le changement climatique car elle réduit l’élevage intensif, elle réduit les transports (moins de CO2), l’agriculture biologique rend la terre plus fertile et les aliments sont plus responsables et nutritifs ainsi le risque de maladie est moindre. Mais, et il y a eu beaucoup de « mais » dans la salle, c’est une mesure dure à imposer à cause des habitudes, traditions ou cultures alimentaires de chacun. Ils ont alors réfléchi aux meilleurs arguments pour défendre cette politique s’ils étaient maire de ma métropole, les voici :

« Si vous consommer local et responsable jusque dans vos assiettes, les bénéfices seraient énormes à long terme. Déjà la fraicheur de la nourriture est meilleure pour la santé et les personnes de toutes âges seraient en meilleure santé. Ensuite, les produits locaux parcourent moins de chemin jusque dans votre estomac, ils sont donc moins cher ou le seront à long terme. Enfin, une agriculture locale et responsable produit moins de CO2, elle lutte contre la pollution des villes et campagnes et contre le changement climatique, qui est le combat aujourd’hui. ».



Une belle séance qui se clôture par la sonnerie retentissante du couloir. Nous laissons les débats se terminaient entre les jeunes et reviendront à tête reposée dessus la semaine prochaine.


L'équipe LEDD.

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