Qué tal au Pérou ?
A Oasis, San Salvador de Villa, les entrepreneurs et entrepreneuses ne chôment pas depuis la dernière année. En effet, bien que le Covid ait pu ralentir certains projets, depuis quelques mois ils n’en repartent qu’avec une plus belle énergie.
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Du côté des jeunes entrepreneurs…
Le groupe de jeunes encadrés par Maria Luz Gomez sont les heureux gagnants d’un concours organisé par la municipalité face à 5 autres projets. Chaque samedi, ils se retrouvent donc dans le jardin pour l’entretenir sous l’œil attentif de leur professeure qui leur indique quoi faire entre désherbage, arrosage et autres tâches de jardinage. Mais le cœur de cet endroit qu’ils ont commencé à entretenir l’année dernière c’est le compost, également connu sous le nom de «lombricompostage ». Maria a récupéré les vers de terre chez un de ses élèves et encadre tout le développement du processus. A termes, il s'agit de sensibiliser une cinquantaine de familles à la collecte et au recyclage de leurs déchets verts.
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Son objectif est d’une part de sensibiliser les jeunes aux questions du recyclage des déchets verts mais également d’en vendre la terre obtenues à un jardin biologique ou un «biohuerto » en espagnol. Le projet a donc une visée tant éducative qu’économique, en atteste les témoignages de deux jeunes entrepreneurs.
Du côté des entrepreneuses de Mati…
Les femmes d’Oasis elles ont travaillé au développement et au renforcement de la marque Mati. Grâce au jardin, elles ont accès à des plantes qui leur permettent de produire leurs thés aux différentes vertus qu’elles vont ensuite vendre dans les «ferias» locales. Ainsi, elles produisent
des thés antigrippaux, relaxants, digestifs ou encore énergisants. On y retrouve des plantes comme l’eucalyptus ou la moringa qui proviennent du jardin entretenu par les jeunes élèves de Maria. Ou encore de l’anis, de la menthe, de l’Oregon ou de la coca dont certaines proviennent parfois du propre jardin de la professeure.
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Les femmes de Mati se rassemblent une à plusieurs fois par semaine pour préparer les sachets de thé qu’elles vendent ensuite durant la semaine et le dimanche sur les différents marchés. Ce dimanche 16 avril elles étaient ainsi présentes à la feria de la comunion qui avait lieu pour la première fois depuis le Covid à Lurin dans la province de Lima.
Ainsi, entre sensibilisation aux questions du développement durable, création de liens sociaux, bénéfices économiques et échanges intergénérationnels, on ne chôme pas à Oasis.
L'équipe d'Apoyo Urbano.
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